Chroniques

*Chergui*

*Chergui* ou le conte rendu au vent…

C’est un conte initiatique.

Une cité posée dans le désert

Un vent, le Chergui s’y engouffre et sans comprendre, certains des habitants plongent dans un endormissement qui les fait retrouver leur moi dans leur rêves. 

Le *Chergui* est à la fois un personnage et un meneur. 

Puis arrive un cavalier calligraphe. Il écrit  sur le sable. Le vent  se couche et n’efface pas les mots. 

Il y a des couleurs, de l’ocre, du bleu indigo et des chevaux. 

*Chergui* est un conte. Avec le merveilleux et la cruauté des contes.

*Chergui*, c’est la beauté d’une écriture. Sa poésie, sa liberté, sa sensualité.

Cette écriture est celle de Joëlle Pétillot.

« Laisse moi dans mon rêve où je rêve que je ne rêve pas » nous dit-elle.

*Chergui*, Joëlle Pétillot, Éditions Fables Fertiles

De ci... De là...

Rien qu’un mauvais rêve…

Allons-nous revivre la bataille d’Hernani , celle du Sacre du printemps ?  

Nous vivons assurément une époque moderne comme le disait un matutinal et célèbre chroniqueur. 

Symphonie fantastique ( merci Hector), décadence en tout genre, après un bal, l’idée fixe et la descente aux enfers  : la redoutable décadence revient ronger les rêves des résistants réunis. 

Mais non. On ne se bat plus dans les salles de spectacle, les théâtres. On tient des tribunes, on enflamme la toile, ou pour le moins on méprise. 

Entartete Muzik… mais il n’y a pas que la musique bien sûr…. Littérature, culture. 

Entartete Kunst…. sinistre refrain qui sort de plus en plus régulièrement des souterrains. 

Cela demeurerait risible si de tels assauts s’en tenaient  à quelques salons, à quelques plaisanteries grasses qu’un certain entre soi sachant autorise.. mais je crains qu’il n’y ait quelques relents beaucoup plus nauséabonds et perfides, une exhalaison d’extrémismes mortifères ambidextres qui va bien au-delà de la défense de l’excellence intellectuelle. 

Pour ceux qui sont parvenus jusque là, qu’ils ne s’inquiètent pas. Je viens seulement d’avoir un mauvais rêve : je m’endors en scrolling… et je me suis réveillé sur cette charmante caricature de Berlioz dirigeant sa symphonie que je remets en illustration. 

Un concert en 1846 en sous-titre, rien de bien nouveau et pas de quoi bousculer les esprits.

Alain Hoareau

Photo BNF

Chroniques

Le point de rencontre…

Un livre pour moi, c’est un corps qui a survécu. Une écriture rescapée.

Le livre devient comme une peau avec ses failles, ses points d’effondrement, ses cicatrices syntaxiques, ses joies, ses éclats de rire et ses épiphanies. 

Même dans les livres joyeux, drôles, légers, il y a ce qui a tenu, ce qui reste. 

Ce ne sont pas seulement les romans mélancoliques ou tragiques qui portent la mémoire.

Je lis ce que la phrase a enduré, ce qu’elle ne dit qu’en oblique.

Et je suis la ligne de cette phrase comme on suit une cicatrice, pour savoir jusqu’où elle remonte, ce qu’elle a recouvert, ce qu’elle tente encore de protéger.

Vais-je trouver la scène capitale du récit ?

Parfois je relis plusieurs fois le même passage avec l’intuition que je suis sur la scène du « crime ».

Soudain, une légère vibration dans les mots. 

C’est là qu’un monde s’est rompu. 

C’est là qu’il s’est reformé autrement.

Quelqu’un « cogne » ici. Comme pour m’alerter…

Et c’est à cet endroit précis, que naît la rencontre avec l’auteur, ses personnages, son écriture… et la lectrice que je suis.

Jeanne Orient

18/11/2025

Chroniques

La terrible frontière des appartenances…

On le sait sans vouloir se l’avouer, le paysage littéraire s’est fragmenté en mondes irréconciliables. D’un côté, ceux que l’on nomme, trop vite, trop commodément, les « réacs ». 

Le terme est injuste, mais il s’alimente d’une posture tels ce retrait fier, ce mépris poli, cette conviction d’être les derniers gardiens d’une littérature « vraie », d’une pensée « pure » qui n’aurait pas à se frayer un chemin vers le lecteur et qui incendierait volontiers tout vecteur susceptible de la « rabaisser », jusqu’à la vente même de leur livre.

Ce sont des écrivains de clairière. Ils ont choisi l’ombre, le silence, le recul désenchanté. Ils élaguent, coupent, se retranchent, persuadés que l’essentiel se protège ainsi. Ils admirent les morts davantage que les vivants, quant aux mortes, elles n’ont jamais vraiment existé pour eux. 

L’âge (aucune méchante pointe, c’est souvent le mien) parfois leur donne raison. Leur  temps de gloire n’a pas eu à se frotter à la marée des moyens nouveaux, des réseaux sociaux, des concurrences féroces, des émergences fragiles.

En face, il y a ceux de la marée. 

Les penseurs/écrivains qui avancent à découvert, qui travaillent, vivent, écrivent et « vendent » d’un même souffle. 

Ils sont dans la modernité comme on est dans une houle. Ils sont bousculés, épuisés, mais tenaces. 

Leurs lecteurs leur ressemblent, précaires, pressés, traversés par mille sollicitations.

Un livre n’existe que s’il traverse les librairies, les médiathèques, les clubs de lecture, les réseaux, les cafés, les bancs publics. 

On peut mépriser « la globalité du monde », mais c’est pourtant par cette surface, parfois « criarde », que la pensée voyage. Sans relais, pas de voix. Sans voix, pas de « suite ».

Dans la marée, il y a une injustice muette, c’est l’effort constant, la course, l’épuisement pour « aboutir ».

Et en face, le jugement de ceux retranchés dans les  hauteurs. Un dédain tranquille, sûr de lui, qui ne risque plus grand-chose. 

Or le tragique de notre époque est peut-être là ! Ni les uns, ni les autres ne laisseront forcément de traces. Les clairières ne garantissent rien. La houle non plus.

Les uns se réclament de Zola, Hugo, Rilke, Flaubert. 

Les autres aussi, mais ils y ajoutent Colette, George Sand, Duras, et tant de femmes puissantes dont la postérité peine encore à franchir certains cercles. 

Aujourd’hui pourtant, nombre de figures féminines écrivent des textes d’une beauté souveraine et certains camps persistent à ne pas les voir.

À côté de ces deux castes, voici les adeptes de la grâce, du spirituel. Ils flottent entre les mondes, tout en se sentant un soupçon au-dessus. C’est la voie vers… pas le ciel, mais presque. 

Quant aux penseurs/écrivains/poètes qui tentent tant bien que mal d’habiter le reste des territoires encore disponibles, on les renvoie à la « kermesse », aux réseaux de toc, au fast-culturel. 

On oublie que même un « fast book » nourrit parfois mieux qu’on ne croit…et qu’on y apprend aussi à savoir mieux « se nourrir »

Pourquoi cette tribune aujourd’hui ? Peut-être pour tirer, humblement, la sonnette d’alarme. Pour rappeler, dans un monde brutal et réducteur, ce qui pourrait encore nous sauver : les mots. 

Ce pouvoir farouche, qui augmente nos vies, leur ordinaire, leur tragique parfois. Les mots comme  :

« penser, réfléchir, dire, écrire, aboutir, rencontrer, écouter ». 

Ces mots ont besoin d’air. De relais. De passages. Ils exigent que l’on abolisse les distances, que l’on porte jusqu’à l’autre…

Car c’est peut-être cela, la seule trace qui vaille : transmettre. 

Et croire en cet autre. Croire en sa capacité de comprendre sans injonction, de penser sans tuteur, de lire sans maître. Il saura peut-être même reconnaître, à son tour, sa filiation.

Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit ni d’entretenir des polémiques stériles, ni de croire au monde des bisounours. 

Ces fractures ont toujours existé. Nous n’avons jamais été naïfs. 

Mais il demeure un devoir moral, simple et impérieux : le sens. Le pourquoi. Le pour qui.

Entre les clairières et la marée, il reste un passage étroit où l’on avance comme on peut, avec la certitude têtue que quelqu’un, quelque part est en attente.

Une attente d’un certain humanisme éclairé…

Mais peut-être que je  me trompe. Peut-être que je ferai mieux de rester dans ce territoire  que je revendique avec fierté : la frivolité…

Alors sur la pointe des pieds, un peu grave et pensive quand même, je tire mon épingle à chapeau du jeu. 

Un prétexte bien sûr pour vous montrer combien il est beau.

Jeanne Orient

Le 17/11/2025

Rencontres Littéraires et Autres

La verticale du voyage

« Voyage en terre inconnue… »

Il y a des voyages qui vous déplacent à peine d’un pas et d’autres qui vous arrachent à vous-même. 

On croit souvent qu’il suffit de franchir une frontière pour passer dans un autre monde. C’est faux… 

Le seul déplacement qui compte vraiment, celui qui laisse une cicatrice ou un sillage, se joue dans cette brèche intime où l’on consent à perdre pied. La géographie n’y est qu’un prétexte.

La vraie topographie est intérieure, capricieuse, parfois rétive.

On pourrait dire que l’écriture est cette part de nous clandestine, qui nous accompagne. Elle observe nos résistances et fouille ce « territoire de soi »

Merci infiniment à Anne Ghisoli et son équipe de la Librairie Gallimard Paris d’avoir accueilli ce Fil de MémoireS de Jeanne.

Merci aux Éditeurs présents. Sandrine Duvillier, Marc Villemain Les Editions du Sonneur, Zoe Leroy-rosset et  des Éditions Héliopoles, Stéphane Bernard Editions Des Instants

Merci aux invités : Elisabeth Barillé, Agnès Clancier, Valère-Marie Marchand, Pierre Perrin, Marc Bouriche.

Merci au public présent et à vous qui allez écouter/regarder cette captation certes un petit peu longue mais si riche.

Interviews

L’escale de Jeanne avec Corina Ozon et Simona Ferrante

« La mélancolie est un état privilégié. » Emil Cioran

Simona Ferrante vit à Chambéry. Traductrice et écrivain

Corina Ozon vit à Bucarest. Journaliste et écrivain. 

« Sœurs de langue ».

Et chacune dans sa géographie a rejoint l’autre. 

Une même féconde mélancolie les habite. La mélancolie roumaine

Une même joie les habite aussi.

Et la France bien sûr…

Une Escale de Jeanne à distance avec Corina Ozon  et Simona Ferrante.

Combien nous apprenons en écoutant l’autre. Combien nous découvrons cette écriture, ce dire de la marge.

La marge, ce merveilleux terreau.

Chroniques

*La maison vide*

Cher Laurent Mauvignier,

J’ai refermé votre livre *La maison vide*, il y a environ deux mois et je continue pourtant d’arpenter ses pièces. 

Votre roman n’est pas un livre seulement. C’est une topographie affective. 

Nous entrons dans une maison vacante. 

Vous aviez très sobrement prévenu : 

« C’est parce que je ne sais rien ou presque rien de mon histoire familiale que j’ai besoin d’en écrire une sur mesure… »

Et j’ai compris que vous lire, c’est habiter une absence, c’est habiter un effacement.

Cher Laurent Mauvignier, je ne vous écris pas en lectrice “émue”.

Je vous écris en lectrice atteinte.

Ce qui m’atteint déjà, c’est la forme même de votre courage. Vous n’avez pas cherché à magnifier la mémoire. Vous avez regardé en face un héritage dont vous ne saviez  rien, ou presque rien et vous en avez tiré une épure. Vous avez écrit un livre mémoire,  avec une mémoire sans archives. 

Vous avez compris que le drame n’est pas seulement de perdre les histoires, de les oublier, mais c’est de devoir les inventer pour survivre. Pour retrouver ces parts de soi, qu’on ne connaissait pas.

La violence de la transmission, vous ne l’expliquez pas, vous la montrez avec les « négatifs » trouvés dans la maison. « Un piano, une commode au marbre ébréchée, une Légion d’honneur, des photographies sur lesquelles un visage a été découpé aux ciseaux »

Et puis, des prénoms…

Et ces deux guerres mondiales.

Cette violence inouïe des objets de la lignée et dont on ne sait rien, traverse un très grand nombre de familles… comme un fleuve souterrain et gelé. Il faut un brise l’âme pour avancer. Pour briser les couches de silences gelés.

Et vous, vous avez eu l’audace de faire de ces silence un formidable « matériau ».

Je vous suis reconnaissante pour ce que je ne sais pas faire. Faire confiance au vide. Oser l’affronter. 

Vous avez fait confiance au vide. Vous l’avez travaillé comme un métal qu’on martèle sans bruit. Sur l’absence et les secrets vous avez travaillé les phrases. L’une après l’autre. Vous les avez déposées, l’une après l’autre.

Avec ce geste, vous avez fait un chemin. Un chemin de sismologie intime. C’est ça la littérature aussi.

Cher Laurent Mauvignier. Vous êtes le lauréat du Prix Goncourt 2025. Je suis très heureuse pour vous. Les autres auteurs candidats n’ont pas démérité. Mais il fallait choisir.

Mais que vous ayez eu le Prix Goncourt ou pas, cette lettre je vous l’aurait écrite. Aujourd’hui je l’écris de *De la maison vide*

Nous sommes très nombreux dans la   *Maison*. Nous sommes les plus légitimes à pouvoir y entrer. 

Nous  sommes vos lecteurs tout simplement.

Et puis au loin nous entendons :

-Bravo, bravo Laurent.

Ce sont les vôtres, ceux que vous avez remis en lumière.

Et nous vos lecteurs, nous vous disons simplement MERCI pour cette *Maison vide* qui nous a tant appris peut-être sur vous mais aussi sur nous-mêmes. 

Laurent Mauvignier, *La maison vide*

Éditions de Minuit

Chroniques

*Rosa*

*ROSA* ou le trille fragile des mésanges 

On ouvre ce livre comme on entrouvre une porte de cellule.

En rouge sang le titre : *Rosa*

Et nous comprenons que la coulée rouge est tissage entre  deux femmes. Rosa Luxemburg assassinée en 1919 et Denise le Dantec, cette immense poétesse qui a fait de la nature,  des « éléments » de communication, de philosophie, de poésie.

Nous sommes en 2025. Denise Le Dantec entrouvre plus encore la porte de la cellule de Rosa. 

Et nous retrouvons Rosa dans sa cellule. Nous retrouvons le froid, la neige, la solitude. Et les mots intacts de Rosa :

– Malgré la neige, le froid et la solitude, nous croyons, les mésanges et moi, au printemps à venir ! 

Denise Le Dantec dessine des « dédales » de textes, elle pose des dates. Elle relève chaque souffle, chaque chant, chaque instant de résistance de Rosa Luxemburg. 

Elle nous emmène à la fenêtre. Il y a des barreaux. Mais on peut entendre les oiseaux.

Et puis, Denise est une « druidesse », elle sait que l’autre dans son ailleurs, peut l’entendre :

-Tu es à l’écoute du multiple…

Le multiple…le trille d’une mésange, la vibration de l’air, la respiration de l’Histoire. 

Et Rosa répond : 

– tsvi, tsvi, tsvi…Le printemps va venir…

Et c’est exactement  là que se loge la force de Rosa, sa force alors et encore aujourd’hui .

Elle est dans ce trille minuscule, dans cette note qui fait frissonner la page, dans ce souffle que rien ne peut étouffer. Elle est dans le tsvi, tsvi, tsvi des mésanges :

– Tsvi, tsvi, tsvi… ne pas céder. Ne pas plier. Croire au printemps, même quand tout est gelé…

*ROSA* n’est pas un livre hommage.

C’est un champ de résistance. Denise Le Dantec convoque le vent glacial qui gémit en ce terrible 15 janvier 1919. Il fait tomber les oiseaux. Il fait frémir l’eau de la rivière à Berlin. La neige s’enroule en tourbillon, les constellations sont en noir. Et puis Denise Le Dantec convoque Goethe, Hörderlin, Brecht et tant d’autres…Ils n’ont pas tous connu Rosa Luxemburg bien sûr. Mais le chant de résistance, la part de non capitulation, l’infiniment petit qui fait vivre, ils savent. Et puis, Rosa va mourir… Rosa est morte… mais Rosa va revenir…avec le « tsvi, tsvi, tsvi » des mésanges.

– C’est le chant des mésanges charbonnières que j’imite si bien qu’elles accourent aussitôt. Et figurez-vous que dans ce « tsvi-tsvi » qui, jusque-là, fusait clair et fin comme une aiguille d’acier, il y a depuis quelques jours un tout petit trille, une minuscule note de poitrine. Et savez-vous, Mademoiselle Jacob, ce que cela signifie ? C’est le premier léger mouvement du printemps qui arrive. Malgré la neige, le froid et la solitude, nous croyons – les mésanges et moi – au printemps à venir !

Rosa Luxemburg

Et nous comprenons, « qu’au-delà du carnage » des jours, il suffit d’ouvrir *Rosa* et d’entendre 

« tsvi tsvi tsvi », pour croire encore au printemps à venir 

Denise Le Dantec, *Rosa*, Les presses du réel

Interviews

L’escale de Jeanne avec Mala Barbulescu

Nasha ou la terre remuée…

« Je voudrais écrire des mots qui soient des soleils

et les lancer sur les hommes

pour qu’ils deviennent plus beaux

comme la lumière qui tombe sur les choses. »

Ilarie Voronca

Entre la France et la Roumanie, une formidable « nappe phréatique »

Et Mala Bărbulescu nous livre un très beau roman : Nasha.

Si vous voulez connaître « Le monde large », la force du mot possible et tant d’autres mots comme courage, exil, fiction, terre, écriture, il faut écouter Mala. 

L’écouter jusqu’au bout.

C’est une double traversée. Mala Barbulescu a écrit une « fiction ». Nasha et Ada pourraient exister nous dit-elle. Mais elle ne les connaît pas et aucune n’est Mala…

Mais la terre remuée est la terre natale des trois femmes

Mala Barbulescu est auteure et parolière

La terre remuée est également la terre natale de son époux Dan Burcea

Mala Barbulescu, * Nasha* (Éditions Altramenta)

Chroniques

*Un livre*

« Un livre ne peut changer le monde mais il peut vous changer la vie. Un livre. 

N’importe lequel si vous avez l’impression qu’il a été écrit pour vous.

Primo Levi écrit dans *Si c’est un homme* comment un roman a accompagné, dans un baraquement du camp d’Auschwitz III-Monowitz, le jeune homme de vingt-cinq ans qu’il était, malade, et qui ignorait alors si ses voisins de lit et lui-même allaient être exécutés.

Cette expérience si forte et si singulière de la lecture, telle que nous la raconte Fabrice Gaignault, est inoubliable. Il nous le dit : chaque livre est une aventure intime. Chaque livre, comme celui-ci, a son secret… »

Fabrice Gaignault est écrivain et journaliste.

*Un livre*, Fabrice Gaignault, Editions ARLEA – Graphisme : Guillaume Chavanne