Affichage : 1 - 10 sur 17 RÉSULTATS
Interviews

L’escale de Jeanne avec Lise Marzouk

L’Escale de Jeanne en *terre natale*

Dans *La Dernière Porte*, (Éditions Héloïse d’Ormesson), Lise Marzouk tisse un roman bouleversant, intime et lumineux, où la maternité devient espace sacré, lieu de bascule entre l’avant et l’après.

Dans le huis clos feutré d’une maternité parisienne, dix femmes traversent l’épreuve de l’accouchement. Face à elles, Clémence, une infirmière d’un mètre cinquante-cinq à peine, incarne le soin dans ce qu’il a de plus humain : prendre soin pendant et après de chaque femme venue accoucher. Tenter de leur laisser un peu de douceur même quand certaines repartent les bras vides.

Le silence aussi parfois en bandoulière… en garrot…

Dix chapitres, dix “portes”, comme autant de seuils de vie. 

Le roman n’est ni médical ni théorique : il parle du réel, dans ce qu’il a de douloureux, de miraculeux, de profondément humain.

Et la plume de Lise Marzouk : « forte », le mot juste, aguerrie à l’attente, à la peur, à l’espoir…

Interviews

L’escale de Jeanne avec Guillaume Basquin

Basquin envers et contre tous ?

Il est éditeur, écrivain, revuiste. 

Il est intraitable (entre autres) sur des citations dans un texte, posées ça et là pour faire « cultivé » :

 « La citation n’est pas un extrait / la citation est une cigale / sa nature est de ne pouvoir se taire… »*

L’écrire, chez Guillaume Basquin, est un acte d’engagement radical, un geste esthétique et politique à contre-courant de la littérature marchande et normée. 

Pour lui, l’écriture n’est pas un simple moyen de raconter, mais une expérience, un corps à corps avec la langue, une façon de désécrire autant que d’écrire.

L’écrire de Basquin est aussi politique, au sens large. 

Non partisan, mais résistant. 

Résistant à la standardisation, à l’édition de masse, à la mort du risque littéraire. 

Son épouse  Christelle Mercier et lui ont créé les  Editions Tinbad et une revue *Les Cahiers de Tinbad*

Guillaume Basquin est un homme doux aux rêves simples, ceux d’une famille heureuse et tendre.

Mais Guillaume Basquin éditeur et auteur est « un insurgé ». Envers et contre tous, il veut sauver le langage, la littérature, le livre papier, la musique et les films en argentique.

Et quand on lui demande quel est son rêve, il sourit ému et pudique et avoue rêver d’être de ces « perdants magnifiques… » !

Basquin envers et contre tous ?

Il faut l’écouter… jusqu’au bout !

Interviews

L’escale de Jeanne avec Aline Angoustures

« La nuit je mens / Je prends des trains à travers la plaine / La nuit je mens / Je m’en lave les mains /J’ai dans les bottes des montagnes de questions / Où subsiste encore ton écho… »*

 Une Escale de Jeanne  comme entourée d’un liquide amniotique…Une plongée dans un livre *Où subsiste ton écho* ( Éditions L’incertain).

Et puis le suicide de la mère d’un des personnages du livre.

Une thalasso pour reprendre souffle, sortir de l’apnée…

Une recherche du repos, de rédemption… 

Accepter cet espace de non lieu derrière le miroir…

Accepter sa vie… le seul espace à soi…

Et l’espace est ouvert…

Aline Angoustures peut continuer de chanter. Elle a dressé un bivouac. Son bivouac…

C’est l’écriture…là où la tente est plantée.

Nomade  oui, mais plus jamais errante…

Ni dans le suicide de la mère, ni dans l’échec peut-être de l’éducation du fils… ni …

Celle qui travaille sur le « Droit d’asile, celle qui est Historienne sait maintenant que quoi qu’il arrive, la vie refleurira. 

Pour ses personnages et pour elle…

– Aline Angoustures, *Où subsiste ton écho*, Editions L’Incertain

*La nuit, je mens*, Alain Bashung

Interviews

L’escale de Jeanne avec Gabriel Boksztejn

« Je crois que l’essentiel de nos vies se vit

complètement par hasard ;

on frappe à une porte au lieu d’une autre

et on reste parce qu’on n’ose pas partir.

Alors nous vivons une vie parallèle 

à celle que l’on pensait vivre

ni meilleure ni moins bonne, 

une autre vie,

et nous devenons une autre personne

que celle qu’on pensait devenir.

Mais la première part de nous même,

celle qui espérait frapper à une autre porte

et se rendre à un point précis de l’existence,

mieux en accord avec l’idée 

que l’on s’était faite de la personne que nous étions,

se croyant destinée à quelque chose de différent,

cette vie-là,

jadis possible, 

à la fois s’efface, comme la buée sur la fenêtre, 

et nous hante encore ; 

nous sommes ce lieu où existe aussi

ce qui n’existe pas… »*

Écrivain, Critique littéraire, aux manettes d’un podcast « Je tiens à cette virgule »

Une Escale de Jeanne aux confins de l’introspection…

Un agent double de lui-même Gabriel Boksztejn.

Passionnant, bouleversant et l’humour toujours…

*Gabriel Boksztejn

Interviews

L’escale de Jeanne avec Tylecek

« Tout objet aimé est le centre d’un paradis »

Novalis

Une Escale (avec le concours d’Alain Alain Hoareau) en couleurs, en émotions, une Escale dans un atelier :

Chez Tylek et Tylecek. Lui nous a quittés et elle continue de peindre, de se rappeler, d’avancer et de « voyager » entre Paris et Prague. Prague et Paris.

Il faut écouter Zdenka Tylecek nous raconter la vie en couleurs…

Magie d’une rencontre…

Interviews

L’escale de Jeanne avec Valère-Marie Marchand

« La vie me porte et je la porte »

Georges Haldas

Valère-Marie Marchand est de celles et ceux qui pourraient en faire leur devise également.

Elles est auteure, journaliste. Elle conduit avec talent son émission de radio : Bibliomanie.

Elle est née presque dans « un atelier » et c’est cette part de l’art,  qu’elle chronique dans la Gazette Drouot.

Une Escale de Jeanne avec une invitée aux multiples talents. 

Plusieurs livres magnifiques à son actif et ici « Spleen au lavomatic » (Éditions Heliopoles)

Un formidable fresque dans un lieu de hautes solitudes et pourtant tellement habité.

L’espace temps et les cycles des machines. L’espace temps et la vie qui comme le linge s’essore… essore…

Et puis l’eau… le miracle de l’eau…mon invitée aime l’eau et c’est une grâce pour une Escale.

Elle aime le visible et l’invisible des gens et des choses…

« L’écriture est une façon d’écarter le mur d’apparence qui nous entoure » dit Nathalie Sarraute.

Et elle pousse fort et loin les murs cette « athlète » de l’écriture qu’est Valère-Marie Marchand.

Et nous l’en remercions infiniment 

Interviews

Dan Burcea en Lettres Capitales

Nous avions 15 mn pour parler de l’arrivée  en France.

Les trains de Roumanie s’arrêtent en Gare de l’Est. Et Dan Burcea n’oubliera jamais la Gare de l’Est

On arrive dit-il et on regarde devant…

La route de l’exil, la gratitude toujours envers le pays d’accueil. 

Les langues  et la beauté de chacune, l’émotion de voir les mots se « rencontrer ».

La critique littéraire et combien il faut être humble et aller dans le mystère de l’auteur lui-même pour offrir cadeau au lecteur…

15 mn c’est si peu… et 15 mn  c’est parfois beaucoup quand on entend l’autre dire dans sa langue maternelle, un magnifique poème et puis le traduire « en live » et puis, toujours ému, repartir vers la langue natale et dire encore et sourire et se laisser submerger.

15 mn de grande sincérité…

Interviews

L’escale de Jeanne avec Florence Crinquand.

« …L’estampe monotype c’est un tirage unique, irrépétable, ce qui donne à l’œuvre une qualité précieuse, presque vivante…” 

Et une jeune femme entre en mouvement. Elle prend le risque de « l’accident ». Elle sait que ce sera un jet unique. Irréparable…irréparable… merveilleux

Et c’est un effeuillé de gestes, de couleurs, de passion, de solitude, de présence au monde

Cette jeune femme, c’est Florence Crinquand.

Florence et l’estampe monotype. La gestuelle, sa façon de s’absenter à tout quand elle travaille. 

Florence Crinquand et l’atelier… *Les doigts dans la presse*

Et l’on apprend le papier Japon, le gris de peine, les couleurs…

Calme, frondeuse, souriante, tranquille, passionnée, une jeune femme talentueuse déplie un froissé de papier noble, de frémissements, de créativité…

Une Escale hors zone, entre absence et présence née une œuvre

L’escale de Jeanne avec Florence Crinquand.

Florence est la fille de Christine Lorent et la belle fille de Pierre Perrin

On retrouvera une de ses estampes en couverture du livre en cours de Pierre 

Merci infiniment au Café Restaurant Les Éditeurs pour le formidable accueil 

Interviews

L’escale de Jeanne avec Stéphanie Cals

« Trois petites notes de musique ont plié boutique au creux du souvenir

C’en est fini de leur tapage, elles tournent la page  et vont  s’endormir »

Et elle a tourné la page Stéphanie Cals. La page d’avant, celle du temps où elle était avocate…

Une jeune femme avec un regard à hauteur d’espoir semble à la fois traverser une zone blanche, mais aussi tournoyer heureuse…

Elle déroule les carnets nomades de celles qui une fois parties, ne cessent jamais de partir.

Trop longtemps assignée au silence d’une vie « rangée », elle se dénonce elle-même dans ses mots, ses photos, cet idéal parfois impossible mais qu’elle aime à imaginer.

Elle se taillade des petites coupures dans le cœur à chaque fois de trop où le soir tombe vite.

Et puis, elle se réenchante. Un projet, une promesse, un clair de lune…

Elle est même partie faire le tour du monde . À la recherche de quoi… d’elle-même peut-être. 

Aujourd’hui, elle écrit, prend des photos et avant tout, elle vibre sur scène… Comédienne,  car c’est également son métier. 

C’est peut-être  le seul métier qui lui permet d’être plusieurs. 

Elle a besoin de cette pluralité…

Elle a également une Société de « Coaching » et accompagne en formatrice et conférencière des personnes qui ont besoin de se sentir plus adaptés à un métier, une situation, autre… 

Habitée d’urgence Stéphanie Cals? Probablement. Des terres lointaines l’habitent encore ? Certainement.

Mais… parait-il,  quand elle cuisine Stéphanie, elle met de la musique et elle chante…

Et elle devient invincible la fille de la vidéo …

Merci au Café Restaurant Les Éditeurs de nous avoir accueillis formidablement comme toujours