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Interviews

L’escale de Jeanne avec Aline Angoustures

« La nuit je mens / Je prends des trains à travers la plaine / La nuit je mens / Je m’en lave les mains /J’ai dans les bottes des montagnes de questions / Où subsiste encore ton écho… »*

 Une Escale de Jeanne  comme entourée d’un liquide amniotique…Une plongée dans un livre *Où subsiste ton écho* ( Éditions L’incertain).

Et puis le suicide de la mère d’un des personnages du livre.

Une thalasso pour reprendre souffle, sortir de l’apnée…

Une recherche du repos, de rédemption… 

Accepter cet espace de non lieu derrière le miroir…

Accepter sa vie… le seul espace à soi…

Et l’espace est ouvert…

Aline Angoustures peut continuer de chanter. Elle a dressé un bivouac. Son bivouac…

C’est l’écriture…là où la tente est plantée.

Nomade  oui, mais plus jamais errante…

Ni dans le suicide de la mère, ni dans l’échec peut-être de l’éducation du fils… ni …

Celle qui travaille sur le « Droit d’asile, celle qui est Historienne sait maintenant que quoi qu’il arrive, la vie refleurira. 

Pour ses personnages et pour elle…

– Aline Angoustures, *Où subsiste ton écho*, Editions L’Incertain

*La nuit, je mens*, Alain Bashung

Interviews

L’escale de Jeanne avec Gabriel Boksztejn

« Je crois que l’essentiel de nos vies se vit

complètement par hasard ;

on frappe à une porte au lieu d’une autre

et on reste parce qu’on n’ose pas partir.

Alors nous vivons une vie parallèle 

à celle que l’on pensait vivre

ni meilleure ni moins bonne, 

une autre vie,

et nous devenons une autre personne

que celle qu’on pensait devenir.

Mais la première part de nous même,

celle qui espérait frapper à une autre porte

et se rendre à un point précis de l’existence,

mieux en accord avec l’idée 

que l’on s’était faite de la personne que nous étions,

se croyant destinée à quelque chose de différent,

cette vie-là,

jadis possible, 

à la fois s’efface, comme la buée sur la fenêtre, 

et nous hante encore ; 

nous sommes ce lieu où existe aussi

ce qui n’existe pas… »*

Écrivain, Critique littéraire, aux manettes d’un podcast « Je tiens à cette virgule »

Une Escale de Jeanne aux confins de l’introspection…

Un agent double de lui-même Gabriel Boksztejn.

Passionnant, bouleversant et l’humour toujours…

*Gabriel Boksztejn

Interviews

L’escale de Jeanne avec Tylecek

« Tout objet aimé est le centre d’un paradis »

Novalis

Une Escale (avec le concours d’Alain Alain Hoareau) en couleurs, en émotions, une Escale dans un atelier :

Chez Tylek et Tylecek. Lui nous a quittés et elle continue de peindre, de se rappeler, d’avancer et de « voyager » entre Paris et Prague. Prague et Paris.

Il faut écouter Zdenka Tylecek nous raconter la vie en couleurs…

Magie d’une rencontre…

Interviews

L’escale de Jeanne avec Valère-Marie Marchand

« La vie me porte et je la porte »

Georges Haldas

Valère-Marie Marchand est de celles et ceux qui pourraient en faire leur devise également.

Elles est auteure, journaliste. Elle conduit avec talent son émission de radio : Bibliomanie.

Elle est née presque dans « un atelier » et c’est cette part de l’art,  qu’elle chronique dans la Gazette Drouot.

Une Escale de Jeanne avec une invitée aux multiples talents. 

Plusieurs livres magnifiques à son actif et ici « Spleen au lavomatic » (Éditions Heliopoles)

Un formidable fresque dans un lieu de hautes solitudes et pourtant tellement habité.

L’espace temps et les cycles des machines. L’espace temps et la vie qui comme le linge s’essore… essore…

Et puis l’eau… le miracle de l’eau…mon invitée aime l’eau et c’est une grâce pour une Escale.

Elle aime le visible et l’invisible des gens et des choses…

« L’écriture est une façon d’écarter le mur d’apparence qui nous entoure » dit Nathalie Sarraute.

Et elle pousse fort et loin les murs cette « athlète » de l’écriture qu’est Valère-Marie Marchand.

Et nous l’en remercions infiniment 

Interviews

Dan Burcea en Lettres Capitales

Nous avions 15 mn pour parler de l’arrivée  en France.

Les trains de Roumanie s’arrêtent en Gare de l’Est. Et Dan Burcea n’oubliera jamais la Gare de l’Est

On arrive dit-il et on regarde devant…

La route de l’exil, la gratitude toujours envers le pays d’accueil. 

Les langues  et la beauté de chacune, l’émotion de voir les mots se « rencontrer ».

La critique littéraire et combien il faut être humble et aller dans le mystère de l’auteur lui-même pour offrir cadeau au lecteur…

15 mn c’est si peu… et 15 mn  c’est parfois beaucoup quand on entend l’autre dire dans sa langue maternelle, un magnifique poème et puis le traduire « en live » et puis, toujours ému, repartir vers la langue natale et dire encore et sourire et se laisser submerger.

15 mn de grande sincérité…

Interviews

L’escale de Jeanne avec Florence Crinquand.

« …L’estampe monotype c’est un tirage unique, irrépétable, ce qui donne à l’œuvre une qualité précieuse, presque vivante…” 

Et une jeune femme entre en mouvement. Elle prend le risque de « l’accident ». Elle sait que ce sera un jet unique. Irréparable…irréparable… merveilleux

Et c’est un effeuillé de gestes, de couleurs, de passion, de solitude, de présence au monde

Cette jeune femme, c’est Florence Crinquand.

Florence et l’estampe monotype. La gestuelle, sa façon de s’absenter à tout quand elle travaille. 

Florence Crinquand et l’atelier… *Les doigts dans la presse*

Et l’on apprend le papier Japon, le gris de peine, les couleurs…

Calme, frondeuse, souriante, tranquille, passionnée, une jeune femme talentueuse déplie un froissé de papier noble, de frémissements, de créativité…

Une Escale hors zone, entre absence et présence née une œuvre

L’escale de Jeanne avec Florence Crinquand.

Florence est la fille de Christine Lorent et la belle fille de Pierre Perrin

On retrouvera une de ses estampes en couverture du livre en cours de Pierre 

Merci infiniment au Café Restaurant Les Éditeurs pour le formidable accueil 

Interviews

L’escale de Jeanne avec Stéphanie Cals

« Trois petites notes de musique ont plié boutique au creux du souvenir

C’en est fini de leur tapage, elles tournent la page  et vont  s’endormir »

Et elle a tourné la page Stéphanie Cals. La page d’avant, celle du temps où elle était avocate…

Une jeune femme avec un regard à hauteur d’espoir semble à la fois traverser une zone blanche, mais aussi tournoyer heureuse…

Elle déroule les carnets nomades de celles qui une fois parties, ne cessent jamais de partir.

Trop longtemps assignée au silence d’une vie « rangée », elle se dénonce elle-même dans ses mots, ses photos, cet idéal parfois impossible mais qu’elle aime à imaginer.

Elle se taillade des petites coupures dans le cœur à chaque fois de trop où le soir tombe vite.

Et puis, elle se réenchante. Un projet, une promesse, un clair de lune…

Elle est même partie faire le tour du monde . À la recherche de quoi… d’elle-même peut-être. 

Aujourd’hui, elle écrit, prend des photos et avant tout, elle vibre sur scène… Comédienne,  car c’est également son métier. 

C’est peut-être  le seul métier qui lui permet d’être plusieurs. 

Elle a besoin de cette pluralité…

Elle a également une Société de « Coaching » et accompagne en formatrice et conférencière des personnes qui ont besoin de se sentir plus adaptés à un métier, une situation, autre… 

Habitée d’urgence Stéphanie Cals? Probablement. Des terres lointaines l’habitent encore ? Certainement.

Mais… parait-il,  quand elle cuisine Stéphanie, elle met de la musique et elle chante…

Et elle devient invincible la fille de la vidéo …

Merci au Café Restaurant Les Éditeurs de nous avoir accueillis formidablement comme toujours

Interviews

L’escale de Jeanne avec Martine Rouhart

«Sur l’eau tranquille de la transparence…patientent les orages / tant d’ardeur inavouée / et l’on entend battre / les pas lointains / de nos émeutes intérieures… »

Martine Rouhart raconte en poèmes, les petits naufrages du quotidien et les rais de lumière nécessaires pour repartir, pour être présent au monde… comme une ode à cette vie belle…

Elle a des phrases courtes, comme des éclats. 

C’est une Escale délicate, feutrée, profonde :

– Laisse les phrases / reprendre haleine / osciller dans leur incertitude / entre douceur / et inquiétude…

Interviews

« Chaque nuit nous embarque et nous débarque »

Et le jour succède à la nuit et Maela Paul, mon invitée de cette Escale de Jeanne à distance confie avoir traversé des déluges… Toujours avec pudeur et grâce. Les mots les plus denses sont « éclairés ». 

Le phare est en soi…

 Maëla est docteure en sciences de l’éducation. Ses travaux portent sur le concept d’accompagnement dans les domaines de la formation, de l’intervention sociale et de l’éducation. 

Elle a écrit plusieurs ouvrages….

La rupture, l’amour, la vie revenue tiennent grande place dans ses livres 

Et toute cette éducation « verticale » qui nous est donnée :

« Nous, les humains, nous avons tellement de peine à nous mettre en mouvement que nous avons inventé le vouloir et même le bon vouloir ! Cela concourt sans doute à nous offrir l’illusion de penser gouverner notre vie… »

Et il faut l’écouter chanter, émue, *La chanson de Prévert* (V. Serge Gainsbourg)