Interviews

L’escale de Jeanne avec Gabriel Boksztejn

« Je crois que l’essentiel de nos vies se vit

complètement par hasard ;

on frappe à une porte au lieu d’une autre

et on reste parce qu’on n’ose pas partir.

Alors nous vivons une vie parallèle 

à celle que l’on pensait vivre

ni meilleure ni moins bonne, 

une autre vie,

et nous devenons une autre personne

que celle qu’on pensait devenir.

Mais la première part de nous même,

celle qui espérait frapper à une autre porte

et se rendre à un point précis de l’existence,

mieux en accord avec l’idée 

que l’on s’était faite de la personne que nous étions,

se croyant destinée à quelque chose de différent,

cette vie-là,

jadis possible, 

à la fois s’efface, comme la buée sur la fenêtre, 

et nous hante encore ; 

nous sommes ce lieu où existe aussi

ce qui n’existe pas… »*

Écrivain, Critique littéraire, aux manettes d’un podcast « Je tiens à cette virgule »

Une Escale de Jeanne aux confins de l’introspection…

Un agent double de lui-même Gabriel Boksztejn.

Passionnant, bouleversant et l’humour toujours…

*Gabriel Boksztejn

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